Les policiers appellent à des mesures exemplaires suite aux violences survenues, jeudi 15 février 2018, lors du classico entre l’Espérance sportive de Tunis (EST) et l’Etoile sportive du Sahel (ESS).
Le Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention (SFDGUI) a publié un communiqué, ce vendredi 16 février 2018, pour dénoncer la recrudescence des violences dans les stades et appellent les autorités à prendre des mesures pour protéger les policiers chargés de la sécurité, lors des matchs, à l’intérieurs des stades et dans leurs environs.
Dans ce même communiqué, le SFDGUI a précisé que, contrairement à ce qui a été relayé par des médias, Hamdi Meddeb, président de l’EST, n’a pas pris en charge les policiers blessés et que c’est le ministère qui s’en est chargé.
Le syndicat a aussi appelé à la tenue d’une réunion d’urgence avec les responsables de la sécurité au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports, les cadres sécuritaires et des représentant de la Fédération tunisienne de football (FTF) pour élaborer un plan de réformes pour mettre fin à ce phénomène de la violence lors des matchs, en proposant notamment la mise ne place des tickets numériques afin d’identifier les supporteurs.
Les policiers, qui se disent en colère après avoir dénombré 42 blessés dans leurs rangs, lors des violences d’hier, ne s’expliquent pas les décisions de leur hiérarchie, qui a, selon eux, fait preuve de laxisme, mettant ainsi en danger les policiers, dont certains sont encore hospitalisés.
«Nous comptons sur la justice pour appliquer la loi pour que ces événements fâcheux ne se reproduisent plus», lit-on encore dans le communiqué, et ce en référence aux 51 suspects en détention, depuis hier, pour violences, vandalisme et agressions contre des agents lors de l’exercice de leurs fonctions.
Y. N.
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