Le producteur franco-tunisien Tarak Ben Ammar a formellement démenti sa mise en examen par la cour d’appel de Versailles (France) pour banqueroute fiscale.
La société Quinta Industries a démenti, dans un communiqué publié hier, jeudi 1er mars 2018, l’information diffusée par la chaîne de télévision française BFM TV et relayée par plusieurs médias français et tunisiens, ajoutant que l’affaire de banqueroute fiscale remonte à 3 ans.
«La véritable actualité est celle d’un arrêt qui vient d’être rendu par la Cour d’appel de Versailles et qui exonère Tarak Ben Ammar de la plus grande partie des éléments qui avaient fondé la mise en examen. Particulièrement, la Cour a mis Tarak Ben Ammar hors de cause à titre personnel, contrairement aux autres dirigeants (du groupe Quinta Industries, Ndlr), considérant qu’il n’avait commis aucune faute à ce titre», explique le communiqué.
Le groupe Quinta Industries a, par ailleurs, indiqué que la Cour d’appel de Versailles a rendu dans cette affaire un verdict condamnant la société Technicolor, spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes de vidéo et d’image numérique destinés aux professionnels des médias.
«Outre une plainte pénale ayant donné lieu à l’ouverture d’une information judiciaire par le Parquet de Nanterre des chefs d’escroquerie aux jugements et abus de confiance, Quinta Communications a assigné Technicolor pour réclamer environ 60 millions d’euros de dommages et intérêts», indique aussi le communiqué.
E. B. A.
France : Mise en examen du producteur tunisien Tarak Ben Ammar
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