Wissem Saidi, dirigeant de Nidaa Tounes, a indiqué que son parti ne votera pour la prolongation du mandat de l’Instance vérité et dignité (IVD) d’une année supplémentaire.
De passage à « Houna Shems » sur Shems FM, aujourd’hui, vendredi 23 mars 2018, le dirigeant de Nidaa Tounes a estimé que la justice transitionnelle ne devrait pas être résumée dans l’entité dirigée par Sihem Bensedrine, ajoutant que son parti ne votera pas pour la prolongation de son mandat d’une année supplémentaire, comme le demandent ses membres.
«Nous sommes contre la fin de la justice transitionnelle, mais nous avons juste un problème avec l’IVD. C’est pourquoi, nous allons déposer une initiative législative pour mettre en place une instance capable de poursuivre le processus de justice transitionnelle en Tunisie», a indiqué Wissem Saidi.
Les déclarations du dirigeant de Nidaa Tounes reflètent l’image très négative de l’IVD dans une large partie de l’opinion publique et chez de nombreux dirigeants politiques et acteurs de la société civile.
Cette image négative doit beaucoup aux positions et aux comportements arrogants et provocateurs de Mme Bensedrine, une présidente qui a réussi surtout à mettre tout le monde (ou presque) contre elle.
Au lieu de rassembler et de rapprocher les gens et apaiser les querelles, comme est censée le faire la présidente d’une instance chargée de la justice transitionnelle, Mme Bensedrine n’a réussi jusque-là qu’à provoquer des conflits et attiser des tensions autour d’elle.
E. B. A.
Tunisie : Ghazi Chaouachi prend la défense de Sihem Bensedrine
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