Samira Chaouachi, présidente du l’Union patriotique libre (UPL), a indiqué que son parti n’a pas été invité à prendre part à la conférence sur les grandes réformes organisée par le gouvernement d’union nationale, aujourd’hui, mercredi 11 avril 2018, à l’hôtel Le Palace, à Gammarth.
Selon Mme Chaouachi, l’UPL est victime d’exclusion par le gouvernement de Chahed en raison de ses positions critiques à son égard, assurant que seul l’ancien président de ce parti, Slim Riahi, a reçu une invitation pour participer à cette conférence.
«L’UPL et sa présidente n’ont pas reçu d’invitation. Nous pensons que notre parti a été exclu pour diverses raisons notamment sa position claire quant au rendement du gouvernement», a-t-elle indiqué dans une déclaration aux médias, hier, mardi 10 avril.
Notons que l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), dont le secrétaire général devait intervenir à la séance d’ouverture, aux côtés du chef du gouvernement Youssef Chahed et des premiers responsables des autres organisations nationales (centrale patronale et union des agriculteurs), ne prendra pas part à cette conférence. Elle justifie son absence par l’envoi tardif de l’invitation et l’incapacité de préparer un discours exprimant la position de la centrale syndicale dans le délai imparti.
Nous savons cependant que cette justification est oiseuse, car l’UGTT, qui se plait désormais dans son nouveau rôle de faiseur de roi, est en train de faire pression pour changer le chef du gouvernement, pas assez soumis à ses desiderata.
Notons également que le Front populaire (FP), fidèle à une posture d’opposition tout azimut devenue ridicule, a annoncé aujourd’hui qu’il ne participera pas à la conférence, à laquelle, d’ailleurs, son apport aura été nul.
E. B. A.
Tunisie : L’UGTT boycotte le Conférence sur les grandes réformes
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