Ph. d’archives.
Les revendications matérielles des enseignants, en grève ouverte depuis hier, mardi 17 avril 2018, coûteraient près de 400 millions de dinars tunisiens (MDT) aux caisses de l’Etat.
C’est ce qu’a affirmé Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les organisations des droits de l’homme, dans une déclaration à Shems FM, aujourd’hui, mercredi 18 avril 2018, en précisant que le gouvernement ne peut pas satisfaire les revendications d’augmentations salariales du Syndicat national de l’enseignement secondaire (SNES), en raison de la crise aiguë des finances publiques que vit la Tunisie depuis plusieurs années.
«Les demandes du SNES sont hors contexte parce que le gouvernement prévoit déjà, avec la centrale syndicale (Union générale tunisienne du travail, UGTT, Ndlr) des négociations sur l’augmentation des salaires dans le secteur public, qui devraient démarrer d’ici la fin de ce mois. Les revendications matérielles du SNES, dont le montant global s’élèverait à 400 MDT, représentent 3% de la masse salariale de toute la Tunisie», a indiqué M. Ben Gharbia.
Notons que les enseignants observent depuis hier une grève ouverte pour protester contre le refus du ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, de mener des négociations sur leurs revendications, qui rappelons-le, sont essentiellement d’ordre financier.
E. B. A.
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