Le parti islamiste radical Hizb Ettahrir a été empêché hier, mercredi 25 avril 2018, à Hammamet, de distribuer ses tracts relatifs à son congrès national annuel prévu le 28 avril courant.
Selon Mohamed Abdelwahed, délégué de Hammamet, le parti islamiste radical, appelant notamment à l’instauration du califat et l’application de la charia, n’a pas respecté les mesures en vigueur et ne bénéficie d’aucune autorisation pour distribuer ses tracts et coller ses affiches sur les murs de la ville.
Rappelons que Hizb Ettahrir a obtenu son visa, en mai 2012. Il lui a été délivré par le gouvernement conduit par l’islamiste Hammadi Jebali, ancien secrétaire général d’Ennahdha.
Hizb Ettahrir ne reconnait pas la constitution tunisienne et pour ses membres et dirigeants seule la loi coranique doit être appliquée. En août 2016, puis en juin 2017, le parti a vu ses activités suspendues pendant un mois par décision de justice.
Son idéologie, la même que celle de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech), la violence en moins, est, par ailleurs, non conforme à la constitution de 2014 et aux articles 3, 4 et 28 au décret N°87 de 2011, relatif à l’organisation des partis politiques.
Ses dirigeants, qui ne reconnaissent pas l’Etat civil, ni le drapeau national, ni la démocratie représentative, se sont souvent distingués par des appels à la haine. Mais il poursuit, inexplicablement, ses activités, sans être inquiété…
Y. N.
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