A l’occasion de la clôture, le 10 mai 2018, de l’assemblée générale annuelle de la Chambre mixte tuniso-française de commerce et d’industrie (CTFCI), l’ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor, a mis dans l’embarras Afif Chelbi, président du Conseil d’analyses économiques (CAE).
En effet, le diplomate a demandé à l’ancien ministre de l’Industrie avec insistance, micro à la main, et devant un auditoire de plus 200 personnes, des informations confidentielles sur les mesures que le gouvernement Youssef Chahed compte prendre prochainement pour la mise en place des réformes décidées.
Courtois et affable, M. Chelbi a esquivé la question en indiquant, diplomatiquement, que toute nouvelle mesure sera prise en concertation et avec l’accord des partenaires sociaux.
Certains participants en ont conclu que le diplomate français n’aurait pas osé demander de telles informations s’il ne disposait pas d’informations sur d’éventuelles évolutions déstabilisantes pour le pays, sachant que l’incessante dégradation de la situation socioéconomique trouve son origine dans la cherté de la vie et les augmentations des prix des produits non-subventionnés (carburant et autres).
Khémaies Krimi
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