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L’Etoile du Sahel cherche un entraîneur : Trois candidats pressentis


Jalel Kadri, Ammar Souayah et Lassaad Dridi.

Kheireddine Madoui fera ses adieux à l’Etoile sportive du Sahel (ESS) ce jeudi 16 mai 2018, après le match contre l’équipe zambienne de Zesco Utd, au stade de Sousse, pour le compte de la seconde journée de la phase de groupes de la Ligue des champions d’Afrique.

Aux dernières nouvelles, c’est le technicien algérien qui a pris la décision de quitter le banc étoilé, moins de 4 mois après son arrivée à Sousse.

Très critiqué à la suite de la défaite dimanche dernier, 13 mai, en finale de la Coupe de Tunisie, face au Club africain (CA), 1-4, Madoui estime qu’il n’est plus en mesure de poursuivre la collaboration avec l’ESS. Traduisez : il a échoué dans sa mission.

Aussi, dirigera-t- il l’ESS pour la dernière fois lors de ce match face à Zesco Utd.

Selon des sources proches de l’entourage du club, 3 candidats sont sur les rangs pour la succession du coach algérien : Ammar Souayah, Jalel Kadri et Lassaâd Dridi.

Ce sera donc le 4e entraîneur de la saison à défiler au stade de Sousse, après Hubert Velud, Ali Boumnijel et Kheireddine Madoui. Mais ce ne sera pas la solution aux gros problèmes de l’ESS.

Le président Ridha Charfeddine s’est séparé, en décembre 2016, de Faouzi Benzarti, qui venait pourtant de mener l’équipe au titre de champion de Tunisie. Son successeur, Hubert Velud a été dégagé en octobre 2017.

Aujourd’hui, Kheireddine Madoui est à quelques heures de quitter Sousse. Pourquoi tant de changements ?

Sont-ils tous fautifs?

Velud et Madoui assument une part de responsabilité mais les résultats médiocres de l’équipe sont finalement la conséquence de l’absence d’un projet sportif. Cela est valable pour tous les clubs tunisiens.

Il ne suffit pas de viser la conquête de l’Afrique et tous les titres possibles et imaginables. Il faudrait avant tout un programme, des objectifs à moyen et long termes et surtout y mettre les moyens humains et financiers.

Ensuite, cessons de croire que le président du club, aussi riche soit-il, est capable de tout faire. De par son incompétence dans le domaine, ce dernier a besoin, pour être pragmatique, de mettre en place un département chargé de tracer les grandes lignes du programme technique du club. Et surtout cibler les vrais besoins en joueurs.

Dans le cas de l’ESS, l’équipe manque deux arrières latéraux, un play-maker, un avant-centre et deux ailiers. Autant dire que c’est un vrai chantier.

Or, continuer à changer des entraîneurs comme on change de chemise, ce n’est finalement que la fuite en avant.

H. M.

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