Ammar Amroussia/ Sofien Toubel.
Lors du match de barrage de la Ligue 1 de football opposant l’Union sportive de Ben Guerdane (USBG) et El Gawafel sportives de Gafsa (EGSG), hier soir, vendredi 18 mai 2018, au stade olympique d’El-Menzah, deux hommes politiques étaient vus sur la pelouse.
Le match, on le sait, a été interrompu à la 70e minute (les deux équipes étaient à un score de parité 1-1), lorsque le président d’EGSG ordonna à ses joueurs de quitter le terrain pour protester contre les erreurs arbitrales et que l’arbitre Sadok Selmi, après 5 minutes d’attente, eut sifflé la fin du match sur la victoire de l’USBG. C’est dans la confusion de cet arrêt de jeu que les deux députés Sofien Toubel (Nidaa Tounes) et Ammar Amroussia (Front populaire) ont été vus sur la pelouse d’El Menzah.
Les deux sont des représentants de Gafsa, mais ce n’est aucunement une raison, car ils n’ont pas le droit de pénétrer sur le terrain.
Pour des faiseurs de lois censés connaître les règlements, cette intrusion s’appelle de l’amalgame, car ils exploitant leur statut politique pour intervenir dans une affaire strictement sportive. Ce qui est, on le sait, strictement banni par la Fifa.
Cette intrusion est d’autant plus grave et impardonnable que les deux députés ont ajouté de l’huile sur le feu en accusant l’arbitre d’impartialité et en accusant le président de la Fédération tunisienne de football (FTF), Wadii Al-Jari, natif de Ben Guerdane, de laxisme face à la multiplication des erreurs d’arbitrage.
En fait, les deux députés ont mal choisi leur terrain de jeu. Celui du football est aussi pourri que celui de la politique. Surtout en Tunisie… Ils ont perdu, hier soir, une occasion de s’occuper de leurs oignons.
H. M.
Ligue 1-Barrages : Le match Ben Guerdane-Gafsa interrompu à la 65e
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