Le colonel-major Hichem Meddeb, ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, a appelé à la mise en place d’une loi sanctionnant tout citoyen détenteur d’une arme à feu sans autorisation.
Lors d’une séance d’audition par la commission parlementaire de la sécurité et de la défense aujourd’hui, lundi 21 mai 2018, l’actuel conseiller auprès du Centre d’études sur l’islam et la démocratie (CSID) a indiqué que jusqu’à présent, le département de l’Intérieur est incapable de connaître le nombre exact des armes à feu qui ont été introduites illégalement en Tunisie après la révolution de janvier 2011.
«Je parle là des armes individuelles que détiennent aujourd’hui les personnes riches et les hommes d’affaires. Ils achètent des armes à feu pour se protéger», a indiqué M. Meddeb, connu pour être membre du mouvement islamiste Ennahdha.
Il a, par ailleurs, appelé les députés à promulguer «une législation très dure» à l’encontre toute personne détentrice d’une arme à feu, en lui infligeant, par exemple, une amende entre 200.000 à 300.000 dinars tunisiens (DT) et une peine de prison pouvant aller jusqu’à 20 ans.
E. B. A.
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