Atmosphère délétère au parc Mounir Kebaili.
A 24 heures de la date butoir, hier mercredi 23 mai 2018, la commission des élections n’a encore reçu aucun dossier candidature à la présidence du Club africain (CA).
Toutefois, l’on s’attend à ce que trois listes se présentent aujourd’hui, jeudi 24 mai, dernier jour pour le dépôt des candidatures, aux élections prévues dimanche prochain, 27 mai, à partir de 21h30, à l’hôtel le Palace à Gammarth.
En cas d’absence de quorum, l’assemblée générale élective se tiendra quinze jours après.
Trois listes mais rien de rassurant à l’horizon
Selon l’entourage du club, trois listes devraient être déposées; elles sont conduites par le président du comité provisoire de gestion, Marouane Hamoudia et deux anciens dirigeants de football au CA, Mounir Balti et Abdessalem Younsi.
Des sources indiquent que des surprises sont encore possibles et qu’il y aurait soit une liste d’annulée, une quatrième d’ajoutée en dernière minute voire le retrait d’une liste pour vice de forme.
On parle aussi d’une liste de coalition (c’est à la mode), composée de membres de l’actuel comité de gestion et d’anciens du bureau directeur qui a été présidé par Slim Riahi.
Certains poussent le cynisme jusqu’à dire que l’homme d’affaires serait derrière une liste et qu’il ne serait pas étonnant de le voir rebondir au Parc Mounir Kebaili. Bonjour l’ambiance !
Dans cette atmosphère délétère, on n’écarte pas non plus un nouveau report des assises du club, comme cela s’est passé en novembre dernier. Dans ce cas, l’assemblée générale élective aura lieu deux ou trois mois après, comme le précise le communiqué publié hier par le comité provisoire de gestion du CA.
Les lobbies avant le club !
Les échos parvenant de l’entourage du CA font état d’un jeu de coulisses très nuisible qui risque de prolonger le statu quo et retarder la sortie de crise de gestion.
Passons sur les candidats petits formats qui se présentent pour diriger le club et dont le seul «projet» est de lancer les promesses les plus invraisemblables, notamment le recrutement de nouveaux joueurs, via des médias complaisants. Des intox en fin de compte pour impressionner des supporteurs naïfs.
Les anciens présidents, ou les «Sages» comme aiment les appeler les «Clubistes», ne font pas l’effort suffisant pour faire avancer le club. Ils n’ont pas l’humilité et la souplesse requises pour dépasser les clivages et laisser les égos dans les vestiaires.
Le fait de ne pas trouver un compromis sur un candidat président et de laisser «jouer» les lobbies, qui n’en demandaient pas tant pour continuer à se servir du club, en est une preuve évidente.
Quand les lobbies viennent avant le club, la crise administrative restera entière.
H. M.
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