Le sélectionneur de l’équipe d’Espagne, Julen Lopetegui, s’attend à un match difficile face à la Tunisie, ce soir, samedi 9 juin 2018, à 19h45 (heure tunisienne), qui sera diffusé n direct sur la chaîne Watania 1.
Dans une conférence de presse hier, vendredi 8 juin, la veille du match amical contre la Tunisie, il a indiqué que «la sélection tunisienne va nous affronter comme si c’était son premier match de la Coupe du monde contre l’Angleterre. De ce point de vue, ce sera une rencontre difficile».
Pour celui qui cite le Maroc, son adversaire dans le groupe B (avec le Portugal et l’Iran), comme étant la meilleure équipe d’Afrique, la Tunisie n’est pas un «adversaire choisi par hasard.C’est notre second test après la Suisse (1-1, Ndlr) mais c’est aussi un pas de plus dans notre préparation. Les Tunisiens ont une très bonne équipe et nous en demanderons», a-t-il confirmé.
«Leur équipe a des qualités individuelles, de l’enthousiasme et du cran. Elle semble opter pour un jeu ouvert mais je ne sais pas si elle le fera avec nous. J’espère que oui car nous souhaitons tous un bon match», ajoute encore Julen Lopetegui, qui vient de prolonger son contrat jusqu’en 2020.
Champion d’Europe espoirs 2013
Le Basque de 50 ans, ancien gardien de but remplaçant du Real et du Barça, devenu sélectionneur de l’équipe d’Espagne, a pris la relève du vénérable Vicente del Bosque en juillet 2016, après un bail de 8 ans marqué surtout par le meilleur (Mondial 2010 et Euro 2012), mais aussi le moins bon (échecs au Mondial 2014 et à l’Euro 2016).
C’est pour sa connaissance et son savoir-faire en matière d’encadrement des jeunes que Lopetegui a eu les faveurs de sa fédération. Il a l’avantage d’avoir entraîné les sélections de jeunes (entre 2010 et 2014). Et il a gagné l’Euro Espoirs avec la génération de Morata, de Gea, Isco… C’était en 2013 face à l’Italie. Il y avait aussi Koke ou Alcántara dans l’équipe. Autant d’éléments brillants âgés aujourd’hui de 24 et 25 ans, et qu’il installe chez les A.
Sa stratégie est d’incorporer ses jeunes autour des Iniesta, Silva, Piqué, Ramos, Costa qui sont encore indiscutables. Le boulot d’un sélectionneur, en somme.
H. M.
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