A en croire Eddy Fleck, chroniqueur au journal ‘‘Le Monde’’, le match d’aujourd’hui, jeudi 28 juin 2018, à 19 h (HT), entre deux équipes déjà éliminées, la Tunisie et le Panama, pourrait avoir un certain intérêt.
Sur un ton sarcastique, le journaliste affirme que ce match pourrait même être «l’événement du soir» en Coupe du Monde. «On se demande pourquoi les joueurs feraient l’effort de proposer un affrontement qui aura la saveur d’un match amical au lieu d’organiser un bon barbecue au centre du terrain», écrit notre confrère, et on ne peut que lui donner raison.
Aussi pour donner du piquant à un match qui n’en a pas, Eddy Fleck évoque-t-il un nébuleux «point de règlement auparavant méconnu» qui se cacherait dans les textes de la Fifa et qui rehausserait l’intérêt de ce match.
«En effet, il est possible de tomber à la première place du groupe suivant si la différence de buts excède -100. L’une des deux formations pourrait donc atterrir en tête du groupe H. Cette règle a été mise en place par Gianni Infantino pour récompenser les formations particulièrement nulles mais qui ouvrent le jeu et favorisent le spectacle», écrit Eddy Fleck.
En d’autres termes, Nabil Maâloul peut réaliser le vœu de faire accéder ses Aigles de Carthage, si déplumés soient-ils, aux 8e de finale. Il lui suffit de les faire perdre ce soir par 96 buts d’écart. Et au rythme où la défense tunisienne encaisse les buts (on en a eu une illustration lors du dernier match face à la Belgique, perdu 2-5), le rêve est permis.
Reste que le Panama, qui a fait pire que la Tunisie en encaissant 6 buts contre l’Angleterre, est capable de se laisser battre par les protégés de Maaloul par 100 buts d’écart. La tactique serait les «contre son camp» et le jeu sans gardien de but.
En d’autres termes : avec l’équipe de Tunisie, aucun espoir n’est plus permis ! Elle est désormais la risée de la presse sportive mondiale…
I. B.
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