En réponse à la question du journaliste de beIN Sport sur son avenir à la tête de l’équipe de Tunisie, le coach Nabil Maaloul a répondu qu’il effectuera la «salat al-istikhara» (prière de la consultation divine) avant de se décider.
L’«imam Maaloul», comme le surnomment désormais les Tunisiens, qui aime afficher sa piété voire la crier sur tous les toits, parlait à l’issue de la rencontre ayant opposé, hier soir, jeudi 28 juin 2018, dans le cadre de la phase préliminaire de la Coupe du Monde de Russie, et qui fut remportée très difficilement par la Tunisie contre le Panama par le score de 2-1, après deux défaites contre l’Angleterre (1-2) et la Belgique (2-5).
Alors que tous observateurs s’interrogent sur les causes de la déroute de l’équipe de Tunisie lors du dernier mondial, ainsi que sur l’avenir de Nabil Maaloul, principal responsable de cette déroute, à la tête de cette équipe, ce dernier continue de jouer au bigot de service.
Interrogé sur une question d’ordre sportif, il répond au micro d’une chaîne de télévision sportive en évoquant sa «prière de la consultation». Il ne peut pas faire cette prière dans sa chambre discrètement et sans le dire à personne. Il doit nous jouer encore le rôle du coach croyant et pratiquant. Il doit étaler sa foi, étaler sa foi, étaler sa foi… jusqu’à l’écœurement.
Il semble vouloir dire aux Tunisiens, qui n’en veulent plus: «Regardez-moi ! Je suis croyant. Je fais la prière. Je suis la foi personnifiée».
Mais est-ce vraiment ce qu’on attend de lui ? Est-ce l’objet du contrat qui le lie à la Fédération tunisienne de football (FTF) et qui court jusqu’en 2022 ? Est-ce pour conduire la prière collective des joueurs, comme il l’a fait vendredi dernier, la veille du match catastrophique contre la Belgique, qu’on lui paye un salaire mensuel d’environ 90.000 dinars tunisiens (DT) ?
Commentaire d’un supporteur écœuré par tant de tartufferie : «Qu’on nomme l’imam Maaloul à la mosquée d’Ennaser ou de l’Ariana (à deux pas de son café) et pour l’équipe nationale, nommons l’imam Ridha Jaouadi, le prédicateur Adel Almi ou le 6e calife Hamadi Jebali. L’autre barbu notoire, Khamis Mejri, ferait un bon directeur technique».
Imed Bahri
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