Une réunion tenue hier mardi 17 juillet 2018, entre le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et le Pdg de la Snipe-La Presse a abouti à un accord accordant aux journalistes le droit de prendre part au projet de réforme de la société.
C’est ce qu’indique un communiqué du SNJT, en précisant que ses membres chargés des affaires sociales se sont entretenus avec Manoubi Marrouki, président-directeur général de la Société nouvelle d’impression, de presse et d’édition (Snipe) et ont réitéré leur attachement à garantir les droits des journalistes et des employés.
Le syndicat a, dans ce contexte, refusé le programme de licenciement proposé par la direction de la société, et a réclamé l’augmentation des compensations tout en proposant la mise en place d’une structure organisationnelle pour optimiser le rendement des employés et mieux gérer le travail au quotidien.
Suite à cet accord, d’autres réunions sont prévues entre les deux parties pour trouver des solutions acceptables par les deux parties. Un pas en avant pour le personnel de la Snipe-La Presse, qui a besoin d’un nouveau souffle et d’un nouveau départ.
Souffle et départ que ne sauraient apporter un accord écrit et mis aussitôt dans les tiroirs, mais un engagement réel, au quotidien, des employés, et surtout des journalistes, à améliorer la productivité et la qualité de leur travail, de manière à redorer le blason de journaux comme « La Presse » et « Essahafa », qui ont beaucoup perdu de leur audience sur le plan national et sont devenus de véritables usines à gaz, qui coûtent beaucoup, beaucoup trop, aux contribuables tunisiens.
Y. N.
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