Dans un post publié hier, mardi 17 juillet 2018, l’économiste Moez Joudi, préconise 5 « solutions simples et concrètes pour sauver l’économie nationale et les finances publiques, et relancer le pays.»
Ces solutions, qui peut-être simples à énumérer mais très difficiles à mettre en route, eu égard les conséquences qu’elles pourraient avoir sur le plan social et les réactions négatives qu’elles susciteraient parmi des pans entiers de la société, sont les suivantes :
«1- Réduire les effectifs de la fonction publique à 550.000 fonctionnaires au plus et ramener la masse salariale à 12 milliards de dinars.
«2- Privatiser 3 à 5 entreprises publiques, notamment les moins stratégiques pour l’État et celles qui se développent sur des secteurs concurrentiels.
«3- Réduire l’IS à 15-20% et supprimer définitivement le régime forfaitaire avec un élargissement de l’assiette fiscale.
«4- Reprendre le contrôle du cours du dinar tunisien et le stabiliser (les revenus en devises de la privatisation peuvent servir à cet objectif).
«5- Annoncer et lancer deux à trois grands projets publics répartis sur toute la république pour stimuler la relance par l’investissement public (centrale solaire, projets d’infrastructures, ville technologique, port en eau profonde, deuxième raffinerie…).
Pour ces mesures, il faut de la volonté politique, du courage, de la responsabilité et de l’engagement sincère pour l’intérêt du pays.»
Notre commentaire : si la volonté politique ne manque pas au chef du gouvernement Youssef Chahed, ni la responsabilité ni l’engagement sincère pour l’intérêt du pays, on peut espérer qu’il trouvera le courage pour attaquer de pareils chantiers et, surtout, le soutien actif et sincère de la classe politique. Ce dont on peut raisonnablement douter. Car cette classe politique, elle, n’est ni responsable ni engagée pour l’intérêt du pays.
I. B.
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