La cour d’appel de Tunis a décidé, mardi 24 juillet 2018, de lever l’interdiction de voyage émise à l’encontre de Slim Riahi, ancien président de l’Union patriotique libre (UPL) et du Club africain (CA).
Depuis septembre 2017, l’homme d’affaires n’avait cessé de demander à la justice de lever cette interdiction de voyage émise par le juge d’instruction du Pôle judiciaire financier. Slim Riahi est poursuivi dans des affaires de blanchiment d’argent et de chèques sans provisions. Ses avoirs ont même été gelés.
Les ennuis de M. Riahi ne se sont pas arrêtés là puisqu’en décembre dernier, son bureau aux Berges du Lac 2 a été perquisitionné par des agents de la police. Opération qui a suscité l’indignation de l’ancien président de l’UPL qui affirmera, quelques mois plus tard, dans une déclaration aux médias, que la guerre contre la corruption, lancée par le gouvernement en mai 2017, est dans son intérêt et lui est même bénéfique, sans donner plus de précisions.
Avec cette levée de l’interdiction de voyage, Slim Riahi, qui vivait en Libye avant la révolution de 2011 et dont l’origine de la fortune reste une grande énigme, n’est pas au bout de ses peines. Et pour cause: ses démêlées avec la justice sont loin d’être finies.
E. B. A.
Slim Riahi : La guerre contre la corruption est dans mon intérêt
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