Dans le cadre de son projet Musée Insolite de Oualagh, Djerba Insolite compte restaurer un atelier de tissage abandonné afin de le transformer en un musée culturel qui sera animé chaque mois.
Cette restauration, initié avec le soutien de la fondation Kamel Lazaar et l’association Djerba Insolite, en collaboration avec l’association Nour Oualagh et le cabinet d’architecture Hamza Ben Ahmed, a pour but de raviver et de valoriser le patrimoine. Ce musée sera également inclus dans le circuit vélo du club VTT.
Le projet a pour principal objectif de rendre fonctionnel un atelier artisanal déserté et de mettre en place un musée permettant aux visiteurs de découvrir le matériel et les engins utilisés pour le tissage traditionnel.
Une bibliothèque sera également mise en place afin de faire de cet atelier un centre culturel au sein de ce village.
L’atelier-musée sera également inclus dans les circuits des randonnées VTT organisées de façon régulière parle club VTT de l’association à propos des ateliers de tissages artisanaux : l’atelier de tissage artisanal, avec son architecture particulière, représente un patrimoine en voie de disparition. Il contient des engins artisanaux faits essentiellement de bois et dédiés à tisser les draps traditionnels portés par les femmes au cours de leur vie quotidienne et lors de la célébration des mariages.
Ces ateliers, dont la majorité n’est plus fonctionnelle, sont délaissés et désertés. un grand nombre a disparu par défaut de restauration.
Le village de Oualagh se situe au nord de l’île de Djerba à peu près 7 kilomètres de Houmt Souk. Il s’étend sur 20 km² et compte 4000 habitants. Plusieurs menzels y persistent encore, et un beau paysage d’oliviers s’offre à l’œil.
Initiatrice du projet, l’association Djerba Insolite a été fondée en 2014 par de jeunes membres diplômés et travaille dans la promotion du tourisme alternatif, le tourisme culturel. Ses objectifs sont la sauvegarde et l’exposition du patrimoine djerbien aussi bien matériel qu’immatériel, la sensibilisation des acteurs du tourisme de masse à la nécessité de l’utilisation des propriétés culturelles, archéologiques et historiques dans la façon de faire découvrir l’île de Djerba et contribuer à sauvegarder son environnement.
Source : communiqué.
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