Dans ce post Facebook, l’auteur, réagit comme un père et un citoyen révolté, après par la mort accidentelle, électrocuté de l’enfant Adem Zaag, sur une plage près de Bekalta, à Monastir.
Par Dr Mohamed Douagi *
Perdre un être qu’on aime est douloureux.
Perdre un fils ou une fille est une épreuve des plus dures et des plus insoutenables.
Perdre un fils, une fille ou quelqu’un qu’on aime par la faute d’autrui est douloureux, insoutenable et révoltant.
Le petit Adem est parti au moment où il s’amusait par la faute de criminels qui ne pensent qu’à amasser de l’argent faisant fi de toutes les règles élémentaires de sécurité sous couvert d’être des «zwawla» زواولة (gens modestes) laissant une douleur pour la vie pour ses parents, ses frères et tous ceux qui l’ont connu.
Cet accident est en fait un HOMICIDE VOLONTAIRE car le propriétaire de ce kiosque ne pouvait ne pas savoir les risques auxquels il exposait les citoyens.
Mais il n’est pas le seul qui doit payer. Tous ceux qui ont toléré, fermé les yeux, donné une autorisation sans respect des règles d’hygiène et de sécurité doivent payer devant la justice.
Adem n’est pas une victime isolée; il y en a eu et il y en aura d’autres non médiatisés; tout ça parce qu’on ne veut pas appliquer la loi et parce que l’on pense que ça n’arrive qu’aux autres.
Finalement nous sommes tous responsables.
Repose en paix petit Adem (je ne te connais pas mais j’ai lu sur ton court parcours d’enfant innocent et de futur grand gardien de but), toi qui dégageais de la joie et que dieu donne de la force à tes parents et frères de surmonter cette dure épreuve.
Quand à nous, regardons-nous dans la glace et posons-nous la question : comment pourrons-nous aider à éviter de telles catastrophes suite à un accident bête dû aux comportements criminels de ceux qui bafouent la loi, exposent le citoyen et surtout les enfants au danger les privant de leur droit de s’amuser, jouer, courir ou tout simplement marcher sur un trottoir et non être rejeté sur la chaussée.
Un citoyen, un père révolté.
* Médecin à l’hôpital militaire de Tunis.
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