Selon Khaled Kaddour, ancien ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, l’a limogé en raison d’une divergence de points de vue.
Dans une déclaration au journal en langue « Le Maghreb » publié aujourd’hui, samedi 1er septembre 2018, M. Kaddour a expliqué que son limogeage n’est pas lié à une suspicion de corruption dans l’affaire d’exploitation illégale d’un gisement de pétrole au large de Monastir, comme il a été indiqué par certains médias.
La vraie raison de son limogeage serait, selon lui, un désaccord entre lui et M. Chahed, dont il a refusé de donner l’objet et les détails.
M. Kaddour a également qualifié d’irraisonnable la décision de son limogeage, ainsi que d’autres hauts responsables du département dont il avait la charge, à cause d’un dossier de corruption qui remonte à 2009, alors qu’il n’a passé qu’un an à la tête du ministère de l’Energie.
L’ex-ministre omet cependant de préciser qu’il a fait toute sa carrière dans ce département dont il a gravi tous les échelons et qu’il n’a pas été étranger, avant et après 2009, de part ses fonctions d’ancien directeur général de l’énergie, au dossier de corruption en question. Et si, dans son son cas, il est prématuré de parler de corruption (il faut attendre les résultats de l’enquête ouverte), on peut, dans le meilleur des cas, parler de négligence voire de laisser-faire qui engagent clairement sa responsabilité administrative sinon même légale.
E. B. A.
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