Medhi Jomaa reçu par Béji Caïd Essebsi au palais de Carthage en janvier 2015.
Selon Mohamed Ali Toumi, porte-parole d’Al-Badil Ettounsi, l’ancien chef du gouvernement et actuel secrétaire général de ce parti, Mehdi Jomaa, est aujourd’hui interdit d’accès au palais de Carthage.
De passage à « Midi Med » sur Radio Med aujourd’hui, vendredi 21 septembre 2018, M. Toumi a révélé qu’après la fin de la mission de M. Jomaa à la tête du gouvernement de technocrate (janvier 2014-février 2015), ce dernier n’a plus été invité au palais de Carthage par la présidence de la république.
«Il est le seul ancien chef du gouvernement à ne pas être invité au palais de Carthage. Il se pourrait que quelqu’un ait dit des choses sur Mehdi Jomaa», a-t-il déclaré, ajoutant : «Il y a des gens qui n’aiment pas Mehdi Jomaa et veulent minimiser son importance. Et je ne pense pas que le chef de l’Etat puisse faire une chose pareille parce qu’il est intelligent».
Dans un autre contexte, Mohamed Ali Toumi a indiqué qu’il serait préférable pour son parti d’avoir un bloc parlementaire, et ce après les élections législatives de 2019.
«Dans le parti, nous voulons vraiment que Mehdi Jomaa présente sa candidature aux prochaines élections présidentielles. Cependant, Mehdi Jomaa préfère pour l’instant prendre son temps pour réfléchir. En plus, si nous obtenons des sièges au parlement et que notre bloc ne sera pas vraiment important, comment pourrions-nous établir une coalition avec d’autres partis?», a-t-il indiqué, conscient des difficultés qu’éprouve Al-Badil à rayonner en dehors d’un cercle réduit de technocrates.
E. B. A.
Crise en Tunisie : Jomaa plaide pour un gouvernement de compétences
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