Le parti Al Badil Ettounsi organise, ce dimanche 28 octobre 2018, à Ksar Hellal, Monastir, un premier meeting populaire, présidé par son président fondateur, l’ancien de gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa.
À ce meeting, organisé dans le cadre d’une série d’activités terrain et de visites régionales en vue des prochaines échéances électorales, les organisateurs tablent sur la présence de «plus que 3000 militants et invités des différentes régions de la Tunisie, en plus de la participation d’un bon nombre de personnalités nationales politiques, experts et activistes de la société civile», indique le parti dans un communiqué.
M. Jomaa présentera, à cette occasion, «la vision de son parti et son projet pour les prochaines échéances électorales», ajoute le communiqué.
«La ville de Ksar Hellal étant choisie pour sa symbolique politique et son histoire de militantisme», indique encore Al Badil Ettounsi, par allusion au fait que cette ville a abrité le premier meeting du Néo-Destour, le parti nationaliste fondé en 1934 par Habib Bourguiba, dont M. Jomaa semble vouloir sinon revendiquer la filiation du moins invoquer la baraka.
Reste à savoir si le Combattant suprême, s’il était aujourd’hui vivant, se reconnaîtrait, lui, dans tous ces disciples qui se réclament tapageusement de lui !
M. Jomaa, qui ne fait pas mystère de ses ambitions présidentielles, prononcera, à l’occasion, un discours où il annoncera le calendrier politique d’Albadil pour 2019, ainsi qu’un plan d’action pour le Parti.
«Il abordera également les alliances politiques du parti et sa tendance vers l’unification autour d’un projet politique, économique et social alternatif pour tous les Tunisiens», précise encore le communiqué.
I. B.
Pourquoi Mehdi Jomâa et Albadil Ettounsi sont-ils inaudibles ?
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