L’écrivain et enseignant universitaire tunisien Mohamed Rached Hamzaoui est décédé hier soir, jeudi 15 novembre 2018, à l’âge de 84 ans.
Né en 1934 à Thala (Kasserine), le défunt avait fait des études au lycée Sadiki puis à l’université de la Sorbonne, à Paris (France), où il avait obtenu, en 1960, une licence en langue arabe, un diplôme en civilisation islamique, ainsi qu’un doctorat, en 1972, en langue et littérature arabes. Il a également décroché, en 1965, un diplôme en langue sémitique de l’université Leiden (Pays-Bas). Il est d’ailleurs le premier tunisien à avoir poursuivi des études et des recherches au département de langue arabe de cette université.
Au cours de sa carrière professionnelle, feu Mohamed Rached Hamzaoui avait enseigné à l’université de Leiden (1960-1964), à celle de la Sorbonne (1964-1968), à la Faculté des lettres et des sciences humaines à Tunis (1968-1994), à l’université des Emirats arabes unis (1991-1994) et à celle du Sultan Qaboos à Oman (1994-1999)
Membre de l’Académie de langue arabe du Caire, le défunt avait assuré la direction de l’Institut Bourguiba des langues vivantes (IBLV), ainsi que celle du Centre culturel international de Hammamet (Nabeul).
L’universitaire, qui a été décoré en 1976 de la Palme académique française, est l’auteur de nombreux recueils de nouvelles, notamment « Voyages et balivernes : Je fui la langue de bois« , « Boudouda est mort » et « Tarnano« .
La scène littéraire et universitaire tunisienne et arabe perd l’un de ses principaux animateurs durant les années 1960-1990.
E. B. A.
Club Tahar Haddad: Hommage à l’écrivain Mohamed Rached Hamzaoui
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