L’intermédiaire Youssef Zarrouk, qui n’est pas à proprement parler un prolétaire et qu’on ne voit plus beaucoup depuis que le Club nautique de Sidi Bou Saïd est fermé pour réfection, s’est fendu aujourd’hui, jour de grève générale de la fonction publique, d’un post facebook où il glorifie la centrale syndicale. Sérieux s’abstenir!
«J’aime l’UGTT. Je n’ai jamais cherché à savoir pourquoi. Est-ce parce que je sais que dans ma proximité avec la classe ouvrière, avec les pauvres, les laissés-pour-compte, je me suis toujours trouvé du même côté que la grande centrale.
Peut-être aussi parce que le combat puis l’assassinat de Farhat Hached continuent à résonner dans ma tête. C’était mon héros, mon Che, mon Proudhon, mon Gramsci, mon grand frère. Dans mon imagination qui mélange souvent tout, ce Combattant était plus grand que Lénine, que Castro ou Mao. Pas d’idéologie mais l’amour fou de la patrie, qu’il ne supportait pas voir piétinée par le colonialisme français. L’oncle Ho en chéchia. J’ai toujours eu un profond respect pour les choix de Ahmed Ben Salah, je ne connaissais pas l’homme mais je savais que c’était un patriote. Ses racines syndicales lui servaient de viatique. Le capitalisme étroit a eu sa peau. La petite bourgeoisie, odeur naphtaline, n’était pas loin du complot.
Hier, sur la toile, on nous a relaté la scène où Bourguiba déchirait sa chemise pour obtenir d’Habib Achour le report d’une grève. Ce jour-là le syndicaliste était plus grand que le raïs. Beaucoup de politiques abusent de la sincérité des syndicalistes, ils sont souvent fiers de dire qu’ils les roulent dans la farine. C’est faux. Ils se trompent et veulent qu’on les suive dans leurs erreurs.
Quand les politiques nagent dans les eaux nauséabondes du marigot, à l’UGTT tout le monde sait que le combat est juste , les objectifs clairs et les consciences sereines.
Vive l’UGTT ! Vive la Tunisie !»
Youssef Zarrouk: «Ennahdha sera balayé lors des prochaines élections»
Lettre de l’intermédiaire Youssef Zarrouk à Abdelaziz Bouteflika
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