La famille de Monom Smaali, un jeune originaire de Sidi Bouzid, atteint du virus du Nil et hospitalisé à l’hôpital Farhat Hached de Sousse, depuis un mois, sollicitent l’aide des autorités régionales de la santé.
Fin août dernier, Monom Smaali, qui souffrait d’une forte fièvre, s’est rendu à l’hôpital local de Jelma où les médecins ont décidé de le transférer à l’hôpital régional de Sidi Bouzid. Il a effectué plusieurs analyses et les médecins ont confirmé qu’il est atteint du virus du Nil.
Des démarches ont été effectuées et il a finalement été transféré à l’hôpital Farhat Hached de Sousse, où il a bénéficié des soins nécessaires, mais sans résultats. Son état s’est détérioré et il est désormais sous machines.
Selon les parents de Monom, les médecins leur ont demandé de signer un papier pour les autoriser à débrancher les machines maintenant ce dernier sous respiration artificielle, ou de transférer le malade à l’hôpital régional de Sidi Bouzid. Traduire: ils ne peuvent plus rien lui faire.
L’administration de l’hôpital régional de Sidi Bouzid a refusé l’admission de Monoom, car ils ne dispose pas des équipements nécessaires, disent les parents, qui gardent espoir mais ne savent plus quoi faire. Ils attendent l’aide des autorités régionales.
Contacté par Kapitalis, l’hôpital de Sousse a refusé de donner plus d’information, évoquant le secret professionnel, d’autant que le cas de Monoom est assez particulier, dit-on.
Y. N.
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