La justice a provisoirement libéré hier soir, mercredi 12 décembre 2018, 4 détenus poursuivis dans l’affaire dite de Goubellat (Béja) qui a coûté la vie à une dame de 80 ans et sa fille de 55 ans.
Le 27 août dernier, une adolescente de 15 ans a été enlevée de chez elle. Ses ravisseurs ont violenté sa mère et sa grand-mère, qui ont succombé à leurs lourdes blessures. L’adolescente, qui a été retrouvé près d’un oued, non loin de là, souffrait de coups et blessures mais elle a survécu et a été prise en charge dans un centre spécifique.
C’est elle qui a livré les noms de ses agresseurs présumés, des proches dont un policier répondant au nom de Hassan T. et travaillant à Bouarada, son frère jumeau et une femme. Ces derniers, qu’elle avait également accusés de l’avoir violée, ont été arrêtés le lendemain du drame, mais ils ont nié les faits.
Le juge d’instruction du tribunal de Béja a ordonné leur mise en détention pour les besoins de l’enquête qui a connu plusieurs rebondissements. D’abord, l’adolescente, qui est psychologiquement très affectée par ce drame, n’a pas été violée et cela a été confirmé par deux rapports médicaux.
Elle a ensuite précisé que la dame détenue n’était pas présente au moment des faits avec les agresseurs, puis elle a récemment innocenté 4 détenus. Ces derniers ont bénéficié d’une libération provisoire et demeurent disponibles pour les besoins de la justice. Le beau-frère de la fille a été gardé en détention, car celle-ci a assuré, dans sa dernière déposition, qu’il est le seul auteur de l’agression.
Y. N.
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