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L’agitateur Najib Dziri à l’ambassade des Etats-Unis pour quoi faire ?

Nebil Karoui se promène en compagnie de son larbin Najib Dziri.

Des médias ont annoncé que Najib Dziri, l’un des instigateurs du mouvement des «gilets rouges», a été reçu par l’ambassadeur des Etats-Unis à Tunis, ce qui a obligé l’ambassade à rectifier : non, M. Dziri n’a pas été reçu par l’ambassadeur mais par le conseiller politique de l’ambassade.

Par Imed Bahri

Certes, la mise au point s’imposait, mais il n’en reste pas moins vrai que le conseiller politique est très haut situé dans la hiérarchie de la diplomatie américaine, c’est carrément le numéro deux de l’ambassade. Ce qui suscite des interrogations quant à la position américaine au sujet des agitations sociales actuelles en Tunisie.

Les ambassades reçoivent-elles n’importe qui maintenant sans même penser que cela peut être mal perçu par le pays hôte ? Ou bien les Américains n’ont-ils plus aucune considération pour l’Etat tunisien et se permettent de recevoir des agitateurs publics qui ne respectent pas la démocratie – dont les Américains sont de grands donneurs de leçons – et œuvrent à faire tomber le gouvernement par la rue ?

Rappelons – les Américains, qui savent tout, ne le savent peut-être pas – que le très controversé Najib Dziri est un larbin de Nébil Karoui, le patron de chaîne Nessma TV, que cette opération des «gilets rouges» n’a rien d’innocent mais qu’elle a été fomenté par les milieux affairistes, dont Nébil Karoui est l’un des piliers en Tunisie, afin de faire tomber le gouvernement Youssef Chahed et, ce faisant, se protéger de la lame de fond de la guerre contre la corruption et la contrebande que ce dernier a lancée depuis mai 2017.

Les «gilets rouges» sont un mouvement suspect dont les marionnettistes sont des affairistes véreux et la marionnette ce Dziri, activiste gauchiste à la solde d’affairistes peu respectueux du droit et qui se vend maintenant aux chancelleries occidentales.

Sommes-nous en face de «gilets rouges» ou de «gilets Karoui»?

Mais, au fait, qu’en est-il du sit-in que les «gilets rouges» devaient organiser devant le siège du gouvernement à la place de la Kasbah, à partir du 17 décembre ? N’ont-ils pas réussi à rassembler quelques dizaines de pelés et de tendus ? Ou n’ont-il pas trouvé assez de gilets rouges sur le marché ? Ou leur mouvement, sentant trop la manœuvre de bas étage, a-t-il fait pschitt ?

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