Néji Jalloul a annoncé avoir présenté sa candidature pour le poste de secrétaire général de Nidaa Tounes, fondé en 2012, et dont le 1er congrès électif est prévu en mars prochain.
Lors de son passage à l’émission « De Tunis » diffusée hier soir, vendredi 25 janvier 2019, sur la chaîne privée Attessia, l’ancien ministre de l’Education a indiqué que le 1er congrès électif de Nidaa sera une occasion pour rassembler les dirigeants et les adhérents ainsi que la famille démocratique en général. En présentant sa candidature au poste de secrétaire général, il estime être capable, une fois élu, de rassembler cette famille.
«Si le congrès électoral choisit Béji Caïd Essebsi pour représenter le parti aux présidentielles de 2019, je lui apporterais, bien entendu, mon soutien. Je suis de ceux qui croient à la vie partisane», a-t-il déclaré.
Notons que le directeur de l’Institut tunisien des études stratégiques (Ites) avait assuré, à maintes reprises, qu’il restera toujours aux côtés du président Caïd Essebsi où qu’il ira et lui restera fidèle jusqu’au bout.
Traduire: M. Jalloul ne s’opposera jamais à M. Caïd Essebsi comme l’ont fait certains autres ex-dirigeants de Nidaa, comme Youssef Chahed, Mohsen Marzouk et autres, lorsque le chef de l’Etat a montré une forte tendance au népotisme, lequel népotisme ne semble pas déranger beaucoup M. Jalloul. Lui, il reste toujours aux côtés de «celui qui possède la patente», et l’expression est de lui.
Toutefois, M. Jalloul a estimé que la Tunisie n’a pas eu de leader politique de la stature de Habib Bourguiba, estimant que l’actuel président de la république n’en est pas un.
Comme quoi l’obséquiosité et la flagornerie ont des limites, même chez M. Jalloul…
E. B. A.
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