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Le Club africain battu 8-0, une «première» historique en Ligue des Champions

Le score de 8-0, subi par le Club africain samedi 2 février 2018 à Lumumbashi face au club congolais de TP Mazembe est une première de l’histoire de la phase de groupes de la Ligue des champions de la CAF : un record pour les Congolais mais un vrai cauchemar pour les Clubistes.

Ce résultat est un naufrage collectif. Mais en toute objectivité, le club de Bab Jedid n’était pas prêt à cette difficile campagne africaine, sur plusieurs plans : physique, technique et surtout mental.

L’équipe, déjà perturbée par des dissensions internes, a eu de la chance pour arriver au tournoi de groupes. Or, à ce niveau, il faut être super prêt et surtout disposer d’un effectif au complet et bien préparé notamment sur le plan physique.

Une descente aux enfers

Pour revenir au match de la 3e journée du groupe C de la Ligue des champions, dès la 39 minutes de jeu et le CA était mené 4-0 par une équipe congolaise survoltée.

Mondeko a ouvert le score sur corner (11e) et concrétisé la bonne entame de son équipe. Quelques minutes après une alerte sur le but de son équipe, Mika était ensuite à la conclusion d’un contre (24e). Muleka (36e) et Mondeko, auteur d’un doublé (39e), ont permis à Mazembe de compter 4 buts d’avance à la pause.

La seconde mi-temps était une copie conforme de la première avec une équipe locale bien en jambe et efficace et une formation clubiste aux abois.

Muleka s’offrant un doublé (60e) puis Mputu a inscrit deux buts à son tour (76e, 83e). Meschak Elia (80e) a conclu le festival qui permet au TPM de compter 3 points alors que le CA reste à zéro.

Les hommes de Pamphile Mihayo n’auront besoin que d’un point en match retour le 12 février à Rades pour valider leur billet pour les quarts.

Pour le Club africain, cette nouvelle désillusion va sans doute provoquer de nouveaux remous et une nouvelle traversée du désert. Beaucoup de travail sur la planche pour ceux qu’on appelle «les hommes du club» et qui continue d’assister à sa déroute sans broncher.

H. M.

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