Selon le classement établi par le rapport « Les femmes et la science » établi par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), les chercheuses tunisiennes figurent à la 1ère place dans le monde arabe en pourcentage dans l’ensemble des chercheurs (55%, contre 45% pour les hommes).
«Alors que les femmes sont de plus en plus nombreuses à s’inscrire à l’université, elles sont plutôt rares à faire carrière dans la recherche. Les problèmes sont multiples : les stéréotypes auxquels les jeunes filles sont confrontées, les responsabilités familiales et les préjugés auxquels il faut faire face au moment de choisir une carrière», lit-on dans ce rapport.
Cela n’a pas empêché les scientifiques tunisiennes d’être, en terme de représentativité, en première place dans la région de l’Afrique du nord et du Moyen-Orient (Mena), avec 55%, contre 45% d’hommes, suivies par les Koweïtiennes (2e, 51%) et des Égyptiennes (3e, 44%).
Les Soudanaises et les Irakiennes sont, quant à elles, à la 4e place (40%), suivies par les Algériennes (35%), les Marocaines (34%), les Omanaises (28%), les Libyennes (25%) et, en ex-aequo, les Mauritaniennes et les Saoudiennes (23%).
Toujours selon ce rapport, les chercheures tunisiennes sont également mieux représentées que leurs collègues européennes, à l’instar des Espagnols (40%), des Britanniques (39%), des Italiennes (36%), des Suédoises (34%), des Allemandes (28%) et des Françaises (27%).
Selon ces mêmes statistiques, 69% des étudiants titulaires d’un doctorat en Tunisie sont des femmes, contre seulement 31% d’hommes. Les femmes représentent 65% des licenciés, contre 35% pour les hommes.
E. B. A.
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