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Stage de formation de l’Otan à l’intention de la marine tunisienne

Des officiers de la marine nationale tunisienne ont suivi une formation en modélisation et simulation maritimes. Ce stage était parrainé par le programme pour la Science au service de la Paix et de la Sécurité (SPS) de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan).

Ce stage de deux semaines, qui s’est tenu à la base navale de La Goulette, «avait pour objectif de contribuer à moderniser la Défense tunisienne, à actualiser sa simulation maritime et la mettre au fait des normes et architectures de l’Otan», selon le site de l’Alliance militaire.

Un groupe d’une vingtaine d’officiers de la marine tunisienne a donc planché sur cette tâche de mise à niveau de leur simulateur maritime au moyen d’un renforcement des capacités de simulation, comprenant des entraînements à la lutte anti-sous-marine et à la guerre électronique.

«Cette formation a été importante pour nous car elle a offert au personnel de notre marine nationale un apprentissage rapide et une préparation qualifiée, et elle aura également le mérite d’améliorer notre efficacité opérationnelle», a confié à ‘‘Nato.int’’ le capitaine Lotfi Melliti, codirecteur de ce stage de formation et chef du département informatique de la marine nationale.

Le simulateur maritime reproduit virtuellement plusieurs opérations réelles, allant des scénarios hybrides jusqu’aux plus conventionnels. Selon le Dr. Alberto Tremori, expert auprès du Centre d’étude et de recherche maritimes (CMRE, en anglais) de l’Otan, à La Spezia, en Italie, «l’essentiel de la capacité de simulation réside dans un simulateur constructif, c’est-à-dire dans sa puissance à gérer diverses exigences, tels que des navires, mais également des avions, le trafic maritime général, les menaces potentielles et les navires ennemis», précisant que d’autres événements et incidents peuvent aussi être imaginés et, à chaque occasion, le stagiaire se trouvera dans l’obligation d’improviser différentes décisions – de la manœuvre tactique à la détection et l’identification des menaces possibles, et finalement la décision de charger l’ennemi.

Pour rappel, depuis 2015, la Tunisie est «allié majeur non-membre de l’Otan», un statut qui permet à notre pays non seulement d’avoir accès à une coopération militaire renforcée avec les Etats-Unis, notamment dans le développement et l’achat d’armements, mais également de prendre part à certains exercices conjoints…

Marwan Chahla

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