Souad Abderrahim, maire de Tunis, assure, dans une déclaration à Kapitalis, que la municipalité n’a pas entrepris de travaux au cimetière du Jellaz, à Tunis, contrairement à ce qu’a indiqué le ministère des Affaires culturelles, dans sa précision relative au saccage de la plaque commémorative de Sghaier Ouled Ahmed.
Depuis la diffusion des photos de la plaque saccagée par Zouhour Ouled Ahmed, veuve du poète, plusieurs versions ont été diffusées sur l’incident. On a parlé de travaux menés par le responsable du cimetière, à la demande de la famille du défunt, et qui aurait accidentellement fait tomber la plaque. On a parlé aussi de travaux effectués par la municipalité de la capitale. Certains ont même démenti l’information sur le saccage de la plaque commémorative, accusant ceux qui ont colporté l’information d’avoir cherché le buzz.
On sait cependant qu’une enquête a été ouverte par la police technique du district de Sidi El-Bechir et que la maire de Tunis, qui s’était rendue ce matin sur les lieux, s’est engagée à réparer les dégâts, en accord avec la famille du défunt poète, d’autant que le saccage a eu lieu quelques jours avant la commémoration du 3e anniversaire du décès d’Ouled Ahmed.
Le explications contradictoires avancées par les autorités traduisent une gêne et un cafouillage incompréhensibles, comme ce fut le cas dans l’affaire de la destruction, la semaine dernière, du fronton du palais beylical, siège de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts de Tunis (Beit El Hikma) à Carthage.
Y. N.
Précisions sur le saccage de la plaque commémorative d’Ouled Ahmed
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