Les structures d’appui à l’agrumiculture, en l’occurrence, le Groupement interprofessionnel des fruits (GIF), le Centre technique des agrumes et l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) viennent de présenter au gouvernement une stratégie en cinq points pour développer le secteur à l’horizon 2030.
Cette stratégie sera discutée très prochainement en conseil des ministres. Son premier objectif, tel ue précisé sur le site de l’Observatoire national de l’agriculture, consiste à porter la production annuelle de 440.000 à 550.000 tonnes à l’horizon 2025 et à 650.000 en 2030 et d’accroître les exportations de 20.000 tonnes actuellement à 35.000 en 2025 et à 50.000 vers 2030.
Dans cette perspective, un montant annuel de 300.000 dinars tunisiens (DT) a été retenu pour la promotion. Le but est de diversifier les débouchés et de conquérir de nouveaux marchés.
Les trois autres objectifs consistent à augmenter les consommations des agrumes de 400.000 à 485.000 tonnes en 2025 et à 554.000 en 2030, de réduire le volume des pertes de 15.000 tonnes, de nos jours, à 5.000 d’ici 2030 et d’augmenter au cours de la même période la transformation de 5.000 tonnes actuellement à 25.000 en 2025 et à 50.000 en 2030. Le document signale la création, dans le cadre du partenariat public-privé (PPP), pour un montant de 11 millions de dinars tunisiens (MDT) d’une unité de transformation.
Au plan qualitatif, sur les 650.000 tonnes programmées pour 2030, 150.000 seront de la variété maltaises et 10.000 d’oranges biologiques.
L’accent sera mis sur l’amélioration du rendement à l’hectare pour de le porter de 18 tonnes actuellement à 22 d’ici 2030.
Pour atteindre ces objectifs, d’importantes mesures vont être prises en amont. La première consiste promouvoir la formation professionnelle pour un montant de 11 MDT, à régénérer 400 hectares d’orangeraies, à programmer la production de boutures pour 1 MDT et à augmenter la prime d’arrachage des vieux orangers de 400 à 2000DT.
Khémaies Krimi
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