Un tribunal de Bagdad, en Irak, a condamné aujourd’hui, mercredi 29 mai 2019, Mohamed Berriri, un Tunisien qui vivait en France, à la peine de mort, pour appartenance à l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech). Six Français ont été condamnés à la même peine pour les mêmes faits.
Arrêté par des Kurdes, en Syrie, avec 11 jihadistes français, puis transféré en Irak, en janvier dernier, Mohamed Berriri (24 ans) a été entendu durant une heure par le juge, à qui il a indiqué avoir regretté d’avoir rejoint l’organisation terroriste, rapporte l’AFP.
Le Tunisien qui vivait à Cagnes-sur-Mer, en France, mais qui n’avait pas la nationalité française, a indiqué avoir fait partie de différentes «brigades de Daech» où il a travaillé comme garde, selon ses termes, cités par l’AFP.
Mohamed Berriri a assuré avoir rejoint la Syrie parce qu’il pensait que Daech «défendait les faibles», mai qu’il s’est rendu compte que ce n’est pas la vérité. «Je n’ai plus rien à voir avec cette organisation», a-t-il dit lors de son audience.
Notons que depuis dimanche, le même tribunal a entendu les autres jihadistes : Kévin Gonot (32 ans), Mustapha Merzough (37), Salim Machou (41), Fodsil Tahar Aouidate (32), Vianney Ouraghi (28), Mourad Delhomme (40 ans), Bilel Kabaoui (32 ans), Yassine Sakkam (29), Karam El-Harchaoui (32), Brahim Nejara (33).
Six d’entre eux ont été condamnés à la peine capitale, quant aux autres, leur procès a été reporté au 3 juin prochain.
Y. N.
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