Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, René Trabelsi, travaille actuellement pour trouver une solution définitive au problème des hôtels fermés et, par ricochet, à celui de l’endettement des hôteliers auprès des banques. Cette dette équivaudrait à environ 5 milliards de dinars tunisiens, ce qui est une somme énorme.
Pour y parvenir, il compte explorer plusieurs pistes. Trois méritent qu’on s’y attarde. La première serait de raser complètement les établissements qui ne sont pas récupérables.
La deuxième consisterait à utiliser ces unités pour lancer un nouveau produit fort rémunérateur qui peut marcher toute l’année. Il s’agit de céder ces hôtels à des investisseurs étrangers qui seraient intéressés par la transformation des hôtels encore en bonne état en «maisons de retraite médicalisées». Le marché français présenterait à lui seul une offre de 100.000 lits.
La troisième serait d’inciter les banques propriétaires d’hôtels fermés à opter pour trois solutions : vendre, louer ou des filiales, voire des sociétés de gestion pour les réhabiliter. Dans tous les cas, ces banques doivent mettre la main à la poche pour remettre ces établissements à neuf.
Khémaies Krimi
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