Fin de l’errance des 75 migrants bloqués au large des côtes tunisiennes à bord du navire-remorqueur égyptien Maridive 601. Ces derniers acceptent d’être débarqués sur le sol tunisien pour repartir chez eux et… abandonner leur rêve européen.
L’issue de cette aventure, qui aura duré près de trois semaines, a été trouvée hier, mardi 18 juin 2019, rapporte le Croissant rouge, qui ajoute que des représentants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sont actuellement en pourparlers avec les rescapés en vue de préparer leur débarquement à Zarzis et d’en savoir plus sur ce qu’ils souhaitent faire, avant que l’OIM ne finance l’opération de leur rapatriement éventuel…
«C’est à eux que revient la décision finale de rentrer chez eux ou pas», a confié Lorena Lando, cheffe de mission de l’OIM en Tunisie.
Fin mai dernier, le Maridive 601 a secouru ce groupe de 75 migrants au large des côtes méridionales de la Tunisie, après qu’ils aient embarqué à partir de la Libye, pays qui est devenu, depuis déjà 4 ou 5 années, la principale rampe de lancement de ce type d’aventures migratoires, notamment pour les Africains sub-sahariens.
Depuis le 31 mai, donc, le remorqueur égyptien – dont Malte et l’Italie n’ont pas voulu ! – est amarré à une dizaine de kilomètres du port de Zarzis, dans l’attente d’obtenir des autorités tunisiennes la permission de débarquement sur le sol tunisien. Selon Mongi Slim, le président du Croissant rouge à Médenine, c’est l’intervention d’une mission bangladaise, menée par l’ambassadeur du Bangladesh en Libye, qui semble avoir débloqué la situation.
Pour l’instant, il a été convenu que les 75 migrants (64 Bangladais, 9 Egyptiens, un Marocain et un Soudanais), parmi lesquels se trouvent 32 enfants et mineurs non-accompagnés, mettront pieds sur le sol tunisien à condition qu’ils acceptent de regagner leurs pays –demain, jeudi 20 juin 2019, selon Mongi Slim…
Marwan Chahla
Navire de migrants bloqué au large des côtes tunisiennes: Le Bangladesh dépêche une mission
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