«La prestation face à l’Angola ne correspond pas à ce que l’équipe de Tunisie était capable de démontrer en qualité, et les joueurs ont le droit de réclamer la concurrence, sachant que rien n’a changé par rapport à l’objectif, celui de l’emporter face au Mali en se préparant de la meilleure façon qui soit».
C’est ce qu’a déclaré le sélectionneur de l’équipe de Tunisie, Alain Giresse, a aujourd’hui, mercredi 26 juin 2019, dans une interview au site de la Fédération tunisienne de football (FTF).
Toute en reconnaissant que la formation qu’il avait alignée contre l’Angola, lundi dernier, 24 juin, n’a pas fourni «le niveau qui corresponde aux possibilités du groupe», il a admis qu’«il s’agissait d’un problème collectif» et qu’«un joueur ne pouvait pas le résoudre.»
«Si nous n’avions pas de la qualité, on souffrirait face à n’importe quel adversaire mais nous avons le potentiel. À partir de ce moment, il y a une exigence et les joueurs qui ont des capacités doivent être conscients qu’ils sont capables de démontrer collectivement et individuellement un visage positif», ajouté Giresse.
Le premier match du tournoi a offert des indicateurs négatifs. «Pour nous, ce n’était pas bon. Nous devons donc apporter des changements pour donner un nouvel élan à l’équipe», a encore précisé Giresse, affirmant aussi que, dans un tournoi comme la CAN, où il y a plusieurs matches à disputer, «on ne peut avancer sur des idées arrêtées, et il y a toujours possibilité de modifier pour redynamiser l’équipe. Cela s’appelle la concurrence. Les joueurs ont d’ailleurs le droit de la réclamer».
Le sélectionneur de l’équipe de Tunisie ne dit rien sur les postes et les secteurs nécessitant ces modifications, mais on lit facilement entre les lignes que le staff a «communiqué» avec les joueurs après le match contre l’Angola et notamment ceux qui n’ont pas joué le premier match. Et il semble que des joueurs ont demandé effectivement de bénéficier de la concurrence, d’autant que Giresse a toujours évoqué la qualité individuelle et collective du groupe.
H. M.
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