L’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) œuvre à la création d’un label pour l’huile d’olive tunisienne en coopération entre la Tunisie et le Japon, sur une durée de 5 ans.
Le directeur du laboratoire des plantes aromatiques, du Centre de biotechnologie de Borj Cedria, assure qu’«actuellement, nous sommes en train de travailler sur 21 échantillons d’huile d’olive dans 6 régions de Sfax, afin d’identifier les caractéristiques de l’huile d’olive, selon leur particularité régionale», l’objectif étant d’authentifier cette huile, sachant que les vertus d’une huile d’olive dépendent des caractéristiques du sol où l’olivier est planté.
Rappelons que le projet Satreps est financé par Jica, et l’Agence japonaise pour la science et la technologie (JST), et a pour objectifs de rapprocher les industriels tunisiens de leurs homologues japonais, de créer un label de l’huile d’olive tunisienne, et de présenter aux industriels, les résultats scientifiques issus du 1er projet Satreps 1 (2010-2015), lesquels ont permis d’identifier des molécules aux bienfaits certains pour la santé, dans les plantes aromatiques, médicinales et l’olivier.
Concernant le nouveau projet Satreps 2, les équipes japonaises et tunisiennes s’activeront, jusque’en 2021, à identifier de nouveaux produits à haute valeur ajoutée, en vue de leur industrialisation.
Selon une étude tuniso-japonaise réalisée dans le cadre du projet
Satreps, l’huile d’olive tunisienne, dans toutes ses variétés, en particulier celle du nord de la Tunisie, se distingue par une forte teneur et concentration en polyphénol, qui peut être 10 fois supérieure à celle des huiles d’olive espagnole et italienne.
Les effets bénéfiques sur la santé du polyphénol ont été démontrés, vu ses propriétés antioxydantes, sa capacité à prévenir le cancer, et à traiter les infections, les maladies cardiovasculaires et neurologiques, ainsi que son rôle dans la régénération cellulaire.
Les résultats du projet Satreps 1, qui a concerné 7 variétés d’huile d’olive tunisienne, ont montré la qualité supérieure de cette dernière, dans la mesure où elle est considérée comme un aliment fonctionnel, qui protège de plusieurs maladies, grâce à sa richesse en molécules bioactives, anti-allergiques et anti-cancéreuses, d’où la nécessité de la protéger contre la contrefaçon et la falsification.
Source: « Le Diplomate tunisien ».
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