Après de longues discussions, le parti islamiste Ennahdha a enfin annoncé hier soir, mardi 6 août 2019, le nom de son candidat à la présidentielle de 2019, Abdelfattah Mourou, son vice-président. Un choix qui ne convient pas à Rafik Abdessalem, gendre du chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi.
C’est dans un bref statut Facebook, publié tard dans la soirée d’hier, que M. Abdessalem a laissé exprimer ses réserves concernant cette candidature pour la présidentielle du 15 septembre 2019 : «Malgré mon respect et mon estime pour Abdelfattah Mourou, je pense que choisir un candidat issu d’Ennahdha est un mauvais choix et ne répond pas aux exigences de l’étape», a-t-il.
Le gendre de Ghannouchi reste attaché à la position initiale de ce dernier, qui était, jusqu’à la dernière minute, opposé à la désignation d’un dirigeant du mouvement à la prochaine présidentielle, avant de céder à l’avis d’une majorité de membres de Majlis Choura.
En d’autres termes, M. Abdessalem marque sa différence et prend rendez-vous pour la phase d’après… On est là face aux petites querelles internes, qui secouent le mouvement islamistes depuis quelque temps et remontent désormais à la surface.
Y. N.
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