Abid Briki, candidat au 1er tour de la présidentielle anticipée de dimanche prochain, 15 septembre 2019, sous la bannière de la coalition Tounes Ilal-Amam (Tunisie en avant), est syndicaliste et homme politique. Il a occupé les postes d’enseignant et de ministre.
Abid Briki entame sa carrière politique, dans les années 1980, comme un des fondateurs du Mouvement des patriotes démocrates (Watad) avec Mohamed Hedfi, Chokri Belaïd, Sofiane Ben Farhat et d’autres militants de l’université, mais lors de la légalisation du parti, en 2011, il préfère se consacrer au syndicalisme.
Il préside néanmoins, le congrès unificateur du Mouvement des patriotes démocrates, du Parti du travail patriotique et démocratique et de plusieurs militants de gauche indépendants,tenu en 2012.
Le 27 août 2016, M. Briki est nommé ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance dans le gouvernement de Youssef Chahed.
Le 25 février 2017, dans le cadre d’un remaniement ministériel partiel, Chahed le démet de ses fonctions. Il affirme alors qu’il a eu connaissance de plusieurs dossiers de corruption, qui aurait été passés sous silence…
En fait, la crise ayant opposé l’UGTT au gouvernement a mis le ministre Briki dans l’embarras vis-à-vis de ses anciens camarades de la centrale syndicale et il n’a pas été très solidaire avec le gouvernement dont il était membre.
En octobre 2017, Abid Briki organise une conférence de presse pour appeler à l’union de la gauche tunisienne. En vain, puisque celle-ci ira en rangs dispersés aux prochaines élections.
Né le 20 juin 1957 à Zarzis,marié et père de 2 filles , Abid Briki se présente à la présidentielle anticipée sous la bannière de la coalition Tunisie en avant, créée le 24 mars 2019.
Sa principale promesse électorale : nommer une femme à la tête du ministère des Affaires étrangères.
A. M.
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