Abid Briki, candidat à la présidentielle anticipée, a annoncé, via une déclaration accordée à la radio Mosaïque FM, mercredi 18 septembre 2019, qu’il a déposé sa démission du poste de secrétaire général du mouvement la Tunisie en avant.
Une décision justifiée par ses résultats décevants au premier tour de la présidentielle, où il n’a récolté que 5799 votes, soit 0,17% du total des voix exprimées, occupant ainsi la 22e place parmi 26 candidats.
Rappelons que, lors de son passage à l’émission Saken Carthage, sur la chaîne de télévision Attessia TV, pendant sa campagne électorale, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) avait même annoncé qu’il n’hésiterait pas à définitivement quitter la vie politique s’il venait à obtenir un score inférieur à 3%.
Il faut dire qu’il s’était donné pour mission d’essayer de rassembler la gauche, représentée à ce scrutin par deux autres candidats, Hamma Hammami et Mongi Rahoui, ayant réalisé eux aussi de très mauvais scores. Ce qui augure des transformations profondes ou de nouvelles guéguerres intestines au sein de cette famille historique, laminée par les scrutins successifs.
Commentant ces résultats mitigés, un analyste politique a déclaré: «Certains partis réussissent mieux sous la dictature par le capital sympathie qu’ils recueillent auprès des citoyens à cause de la répression et de l’injustice subies. En démocratie, et dans un champ politique ouvert, leurs propositions ont du mal à passer»
C. B. Y
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