Le pôle national antiterroriste s’est saisi de l’affaire de l’agression au couteau perpétrée par le salafiste Malek Dhaouadi, qui a causé la mort du commandant Faouzi Houimli, ce matin, lundi 23 septembre 2019,près de la cour d’appel de Bizerte.
Le terroriste, qui a été arrêté au bout d’une course poursuite et des tirs de sommation, avait, peu de temps avant de poignarder le commandant Houimli, agressé un militaire, près de la station de louage (transport inter-régional). L’état de la victime est dit stable, selon le ministère de la Défense.
Des caméras de surveillance ont filmé Malek Dhaouadi avant et après l’agression du commandant : il portait un sac à dos et marchait calmement, avant de commettre son acte odieux. On le voit ensuite fuir, le couteau à la main, peu avant son arrestation.
Selon une source proche du dossier, Malek Dhaouadi est un salafiste, âgé de 24 ans et qui avait des activités liées à l’extrémisme religieux. «Le caractère terroriste de cette attaque au couteau ayant visé un policier et un soldat est confirmée pour nous», ajoute la même source.
Le commandant Houimli était marié et père de deux filles. Il venait de boire son café à la cafétéria, en face du tribunal de Bizerte, où il travaillait comme chef du commissariat, lorsque Malek Dhaouadi l’a poignardé.
La même source indique que Malek Dhaouadi a poignardé le commandant à différents endroits du corps, notamment l’épaule et le cou, ce qui lui a été fatal.
Le corps du policier a été transféré, cet après-midi, de l’hôpital régional de Bizerte à son domicile. Il devra être enterré demain.
Y. N.
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