Le vice-président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Farouk Bouasker, a indiqué, dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque FM, qu’un éventuel recours aux résultats préliminaires du second tour de la présidentielle, de la part du candidat de Qalb Tounes, Nabil Karoui, manquerait de fondements juridiques.
C’est la grande différence entre les voix obtenues par les deux candidats et la décision de Kaïs Saïed de ne pas faire une campagne électorale qui rendent l’éventuel appel de son adversaire, Nabil Karoui, s’il se matérialise, sans motif convainquant, et ce malgré l’incarcération de ce dernier jusqu’au 10 octobre, soit 2 jours avant le silence électoral.
L’ incarcération de M. Karoui qui entrait, pour rappel, dans le cadre d’une mise en détention préventive pour des affaires de corruption financière avait, en effet, incité son concurrent à renoncer à sa campagne électorale afin d’assurer une sorte d’égalité des chances.
Rappelons que selon les résultats des sondages à la sortie des urnes, effectués par les bureaux d’études Sigma Conseil et Emrhod Consulting, Kaïs Saïed a gagné le deuxième tour de l’élection présidentielle, avec environ 74% des voix observées. Et que M. Karoui a téléphone à son concurrent aujourd’hui pour le féliciter pour sa victoire. Ce qui rend obsolète et saugrenue l’idée même de recours devant le Tribunal administratif.
C. B. Y.
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