La 30e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC 2019) a démarré hier soir, samedi 26 octobre 2019, à la salle de l’Opéra, à la Cité de la culture de la Culture de Tunis. Tapis rouge, paillettes et défilée de stars… mais aussi beaucoup d’émotion en souvenir de la mémoire à feu Néjib Ayed, dernier directeur du festival, et la promesse d’une édition exceptionnelle.
Les JCC c’est la passion du cinéma depuis 1966, année de la création de ce grand festival par le cinéaste Tahar Cheriaa. La première manifestation cinématographique panafricaine et panarabe portera cette année le nom de Néjib Ayed, à la tête du festival depuis 2017, décédé le 16 août 2019, alors qu’il était en pleins préparatifs pour l’actuelle édition.
Ainsi, la cérémonie d’ouverture animée par l’acteur tunisien Ahmed Hafiane, était l’occasion de rendre un premier hommage à son directeur, mais aussi à un nombre de cinéastes disparus cette année, notamment le réalisateur tunisien Chawki Mejri, l’acteur égyptien Ezzat Abou Ouf, la réalisatrice libanaise Jocelyne Saab, et d’autres…
Mais la cérémonie était aussi placée sous le signe de la fête et de la musique avec de nombreuses performances musicales tout au long de la soirée avec Sabry Mosbah ou encore une troupe traditionnelle japonaise, clin d’œil au cinéma japonais qui fait partie des 4 focus de l’année avec le Liban, le Nigeria et le Chili.
La soirée s’est poursuivie avec le film d’ouverture ‘‘Les épouvantails’’, de Nouri Bouzid, projeté pour la première fois en Tunisie (hors compétition), après une première mondiale à la Mostra de Venise. Un film qui sera également présenté aujourd’hui (dimanche 27 octobre) à la prison civile de Mornaguia dans le cadre de la section «Les JCC dans les prisons».
Une billetterie centrale de 10 guichets est installée sur l’avenue Habib Bourguiba afin de faciliter l’accès pour le public aux différentes projections qui commencent aujourd’hui dans une vingtaine de salles de la capitale.
Fawz Ben Ali
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