Après avoir fait parler de lui, hier, en déclarant, à propos des dégâts causés par les perturbations climatiques qu’ont connues plusieurs régions du pays, que «la situation n’est pas catastrophique, comme tout le monde l’imagine», Noureddine Selmi, ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, a assuré aujourd’hui, 29 octobre 2019, sur les ondes d’Express FM, que l’avancement d’un grand projet visant à protéger le Grand-Tunis des inondations a atteint les 80%.
Fidèle à son approche de communication qui tend à banaliser les problèmes liés à son département gouvernemental, en l’occurrence ceux des infrastructures tunisiennes clairement vulnérables, le ministre a simplement estimé que nous subissons, «comme tous les pays du monde», les répercussions du changement climatique. «Nous les avons d’ailleurs vécues l’année dernière à Nabeul, Bizerte et Gabès», a-t-il développé.
Néanmoins, il assure que le gouvernement tunisien y travaille sérieusement : «Il a été question, lors du conseil ministériel qui s’est tenu hier, de mettre en place une coordination entre les départements.»
«Lorsqu’une catastrophe naturelle se produit, il est nécessaire que toutes les parties coordonnent pour que les routes soient à nouveaux ouvertes et pour secourir les citoyens», a-t-il ajouté.
Noureddine Selmi a, par ailleurs, indiqué que certains réseaux d’évacuation d’eau sont assez vieux et qu’il serait donc nécessaire de les changer. «Les réseaux d’assainissement ne sont d’ailleurs pas en mesure d’absorber les quantités importantes de pluies, étant donné que certains ne sont pas fonctionnels», a-t-il expliqué.
D’autre part, le ministre a affirmé que le département de l’Equipement travaille en ce moment sur 31 projets d’une valeur de 110 millions de dinars tunisiens (MDT), ajoutant qu’un prêt visant à protéger la Tunisie des inondations et à entretenir les infrastructures a été récemment approuvé.
C. B. Y.
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