Le conseil de la choura d’Ennahdha a annoncé ce soir, samedi 9 novembre 2019, que son président, Rached Ghannouchi, sera son candidat à la présidence de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
A l’issue de la première journée de la réunion du conseil, Ennahdha a décidé de briguer la présidence du parlement, en proposant Rached Ghannouchi, qui avait initialement été proposé pour présider le prochain gouvernement.
Proposition qui n’a pas fait l’unanimité au sein même du parti, arrivé en tête des législatives avec 52 sièges à l’Assemblée.
Le porte-parole d’Ennahdha Imed Khemiri, ainsi que le président du conseil de la choura, Abdelkarim Harouni, ont affirmé que leur parti demeure attaché à la nomination du prochain chef du gouvernement… de l’intérieur d’Ennahdha, insiste-t-il, dans ce qui ressemble à une manœuvre politique visant à faire accepter, en cas de rejet d’un Nahdaoui, d’une personnalité soi-disant indépendante adoubée par le parti islamiste.
Rappelons que les candidatures pour la présidence de l’Assemblée doivent être présentées lors de la séance inaugurale de la session parlementaire 2019-2024, mercredi prochain, 13 novembre 2019.
Rappelons aussi que le parti Qalb Tounes avait annoncé qu’il présentera la candidature de Ridha Charfeddine à la présidence du parlement. Ce dernier, président démissionnaire de l’Etoile sportive du Sahel (ESS), a été l’un des députés les plus absentéistes de la précédente législature. Et c’est sa seule prouesse lors de cette législature durant laquelle il fut carrément transparent.
Y. N.
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