Lotfi Mraïhi, président de l’Union populaire républicaine (UPR), a été reçu aujourd’hui, jeudi 21 novembre 2019, par le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, dans le cadre des concertations sur la formation du gouvernement. Son impression est plutôt mitigée, si l’on en juge par sa déclarations ironique faite aux journalistes.
Par Yüsra Nemlaghi
En effet, à l’issue de cette rencontre, Lotfi Mraïhi a semblé grave en lançant aux médias: «Que dieu nous aide, que dieu aide la Tunisie!», ce qui exprime, au minimum, un mélange de crainte et de déception que lui a inspiré ladite rencontre.
Une ironie mordante teintée de mépris
Les journalistes ont demandé à M. Mraihi s’il était fâché, il répondra que non mais qu’il ne veut pas en dire plus, en commentant : «Avec le temps, ma déclaration sera plus claire pour tous». Traduire : ma crainte et ma déception seront bientôt les vôtres.
Face à l’insistance des journalistes, qui l’ont suivi jusqu’à sa voiture, cherchant à connaître les sujets abordés avec M. Jemli, M. Mraïhi, dont le parti a décroché 3 sièges au parlement, ajoutera avec la même mordante ironie teintée de mépris : «Je le remercie; il nous a servi une tasse de thé et nous a même souri».
Incarnation de la haine et du cynisme de Ghannouchi
On peut dire que le président de l’UPR était moins inquiet avant d’avoir rencontré le chef du gouvernement désigné par le parti islamiste Ennahdha, qu’après avoir eu un brin de causette avec ce technicien supérieur en agriculture (il n’est même pas foutu d’être un ingénieur agronome comme ses deux prédécesseurs), sans charisme, sans compétences et sans expériences. Et dont les capacités pour sortir la Tunisie de la grave crise où elle se morfond depuis 8 ans sont proche de zéro.
Ainsi en a valu un ignorant (doublé d’un cynique) appelé Rached Ghannouchi, qui cherche à se venger des Tunisiens auxquels il semble vouer une haine absolue.
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