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Super-coupe d’Afrique : Mortada Mansour se dit «prêt à jouer à Radès» !

Le président du Zamalek, célèbre avocat et député au parlement égyptien, a encore refusé de disputer la Super-coupe d’Afrique contre l’Espérance sportive de Tunis (EST) au Qatar, se disant «prêt à venir jouer en Tunisie».

La Confédération africaine de football (CAF) a décidé de tenir la Super-coupe d’Afrique entre les deux célèbres clubs tunisois et cairote, le 14 février 2020, à Doha, la capitale du Qatar. Une décision encore une fois rejetée par le président de Zamalek Mortada Mansour, en raison des divergences politiques entre l’Egypte et le Qatar.

Mansour a déclaré qu’il y aura une réunion de la direction de Zamalek lundi prochain, suivie de l’annonce officielle de cette décision lors d’une conférence de presse mardi.

Si l’Espérance de Tunis n’a pas de réserve sur la désignation de la capitale qatarie comme lieu de la Super-coupe d’Afrique, le président du grand club cairote a toujours soutenu qu’il ne jouera jamais au Qatar, soulignant qu’un match opposant deux clubs africains doit être disputé «en Afrique» et non dans «un pays ennemi».

Il a même émis le souhait de jouer au stade de Radès. Dans une déclaration aux médias, il s’est dit «prêt à venir jouer en Tunisie».

À rappeler que l’Espérance remportera d’office la Super-coupe d’Afrique en cas de forfait du Zamalek, et que l’alternative suggérée de faire appel au club marocain, la Renaissance de Berkane, finaliste de la dernière Coupe de la CAF contre Zamalek, pour affronter l’EST en Super-coupe d’Afrique, est exclue.

Par ailleurs, la CAF s’accorde le droit, comme le prévoient ses règlements, d’organiser la Super-coupe dans un pays autre que celui du vainqueur de la Ligue des champions d’Afrique. Et selon les règlements de l’instance continentale (article 17 des compétitions interclubs), le refus de disputer une compétition CAF, entraîne, outre des sanctions financières, l’exclusion de trois tournois africains, y compris l’actuelle Ligue africaine des champions, à laquelle participe Zamalek, en phase de groupes.

Le président du Zamalek depuis mars 2014, célèbre pour ses prises de positions intempestives, sait très bien que l’absence de son club des tournois africains jusqu’en 2023 ne satisfera personne. En tout cas pas les supporteurs du Zamalek.

H. M.

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