La télé poubelle a de très beaux jours devant elle en Tunisie avec des animateurs comme Samir El-Wafi, ses clashs programmés et ses émissions bas de gamme, dont le seul but est de faire de l’audience avec des méthodes éculées.
Par Imed Bahri
Après avoir vécu au rythme de la bataille de chiffonniers entre les deux députées Jamila Ksiksi et la très agitée Abir Moussi, voilà que cette semaine se trouve rythmée par une autre bataille cette fois-ci entre deux chroniqueuses Arbia Ben Hamadi et Meriem Dabbagh avec au menu des attaques personnelles, des insultes et des propos régionalistes.
Ça devient un classique dans les émissions savantes de Samir El-Wafi, il ramène des personnes qui ne se supportent pas, les oppose, nourrit la haine déjà existante et c’est parti pour la bataille des béliers et les idiots utiles croient que c’est vrai, leurs esprits s’échauffent et ils ne parlent plus que de ça… et l’objectif est vite obtenu: buzz, audimat et des vus sur YouTube.
Quand on voit que des gens comme Mokdad Shili qui retourne à chaque fois sur les plateaux de El-Wafi alors qu’à chaque fois il se moque de lui jusqu’à l’humiliation, c’est que c’est fait exprès, c’est un jeu de rôles que les imbéciles croient.
En définitive, il n’y a pas une grande différence entre le niveau de l’hémicycle du Bardo transformé en dortoir par la très raffinée Abir Moussi et les émissions abrutissantes de la télé tunisienne et ils veulent que le niveau général progresse.
La télé poubelle a de très beaux jours devant elle avec des animateurs comme Samir El-Wafi (qui n’est pas un journaliste) et ses émissions bas de gamme.
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