L’Union tunisienne des taxis individuels (UTII) maintient sa décision d’entrer en grève le 24 février 2020 annoncée il y a quelques jours, malgré la hausse du tarif mise en application, samedi 15 février.
L’UTII justifie cette décision par le fait que le ministère du Transport n’a pas honoré ses engagements et a failli à ses promesses de satisfaire les demandes formulées par le syndicat. Aussi, la menace d’augmenter la pression sur l’autorité publique reste-t-il à l’ordre du jour, si celle-ci continue d’ignorer les demandes de l’UTTI.
Le syndicat souligne les conditions de travail difficiles des propriétaires de taxis, de plus en plus endettés auprès des sociétés de leasing, de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), des banques, etc., sans oublier le manque de contrôle et de fermeté dans ce secteur des taxis individuels, perturbé par certaines initiatives et actions mises en route par des entrepreneurs, par allusion, notamment, à l’autorisation de la société de motos-taxis.
Selon Faouzi Khabbouchi, secrétaire général de l’UTII, dans une déclaration à Mosaique FM, le syndicat demande le retour aux conventions antérieures sur le système de sécurité sociale et de la révision des tarifs.
A.M.
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